┊ ┊ ⋆˚ there'll be happiness after youbut there was happiness because of you ˚ ⋆ ┊ ┊
maman pleine de rêve quitte
son odyssée, aux usa part retrouver sa famille mais finit
désabusée ; la pauvre gamine s'est fourvoyée. rêves piétinés, l'intellect brimé —
au service des autres tu seras, l'étrangère. innocente, docile, se fait manipuler. candide, elle pensait que l'homme serait capable de
l'aimer, n'a seulement fait que l'utiliser.
corps souillé quand de la faiblesse de son coeur il a profité. beauté méditerranéenne hurle
aime-moi je t'en pris ; mais de sa tromperie ne lui fera jamais la promesse de sa vie. recule inlassablement la rupture, ne la rejoint que pour succomber au péché de luxure. ment, promet, la tient par le bout du nez. et
les mots doux se muent en
menaces quand la preuve de son adultère grandi dans son ventre. pensait, la pauvre au coeur brisé, que
sa grossesse saurait le réveiller, le pousser à la quitter. n'aurait jamais imaginé qu'il
les abandonnerait.
main tendue quand elle pensait tout perdu ; auprès des
pereira élève son fils sans son papa. droits perdus, n'en a de toute évidence jamais voulu.
ne s'est jamais inquiété de comment il allait. doux orion qui à sa mère voue admiration et tendre affection. orion qui n'a jamais posé de questions sur sa création ; sur ce père dont il n'a
jamais eu besoin tant l'immense coeur de sa mère comblait le sien.
et se promet qu'un jour elle retournera là bas, dans sa grèce natale. maman comme centre de son univers, lui a toujours tout fait pour la rendre fière.
tout pour elle. tout pour lui rendre au centuple ce qu'elle lui a apporté.
cet amour que, seule, a lui a consacré. gamin s'attache aux pereira, comme ces cousins qu'ils ne sont pas. fratrie dont il se sent, parfois, faire partie.
lui ouvrent un monde qu'il ne fera jamais qu'effleurer. car dans l'abondance lui n'est pas né. pièce rapporté à un tableau d'ors et déjà complait, de les avoir auprès de lui s'en complait. et
lyssandro comme meilleur ami. meilleur allié, pour la vie.
qu'ils ont dit, se sont promis. mais dans la douleur se séparent les coeurs. les jumeaux en coup de grâce, d'un rapprochement non supporté, de fil en aiguille tue leur amitié. puis est tombée la sentence, l'a attrapé cette satané maladie.
putain de leucémie. leandro, en quelques mois, parti et la marque indélébile qu'il a laissé sur son coeur meurtri. de cet amour qu'il n'a su lui rendre que par des gestes tendres. orion pleure encore ces instants passés ensemble ; cette présence qui chaque jour lui manque. le brûle, le consume.
parce que ce qu'il était beau le bonheur quand t'étais là, leandro. cette légèreté, cette simplicité qui savait si bien tous les apaiser. et même la
jalousie qui arrive à lui manquer. la jalousie qui, dans les derniers instants, l'ont tant marqué. de cette
promesse qu'il a dû lui faire.
tu veilleras sur lia, pour moi. mais surtout,
tu ne la toucheras pas. alors pourquoi le myocarde s'accroche à celle qu'il ne devrait pas ?
lia, que parfois, il ne reconnaît pas. lia, qu'il a trop souvent besoin de sentir dans ses bras. lia, qui comprend mieux que personne pourquoi sans leandro c'est anormalement que son coeur bat. lia, lia, lia.
toujours lia. et ce baiser qui vient tout gâcher. ce baiser qui, sans savoir pourquoi, la fait s'éloigner. l'ignorer. ce baiser qui vient le hanter et lui tord les tripes de cette envie de recommencer. mais non orion,
tu ne peux pas la toucher.n'est
plus tout à fait le même depuis, orion. trouvent difficilement naissance, ses sourires, ses rires. surgit des tréfonds de son être, cette
part sombre qui n'aurait jamais dû naître. noirceur que les années sont,
partiellement, parvenues à chasser, à soulager ; quand doucement, lui, réussi à se relever.
à continuer d'avancer. parce que le monde continue de tourner.
sans toi. mais la colère, elle, reste.
ronge,
brûle. dans l'ardeur de ses points la déverse, toute cette rage, cette frustration.
tout ce à quoi il ne sait donner de nom. libérée quand il se met à cogner. mais ment, ce gosse qui ne veut pas voir sa mère s'inquiéter. fuit sa déception, mais trahi la confiance qu'elle lui a toujours porté. excuses multipliées, pour que les soupçons de maman ne soit pas éveillés. ment, ment, ment. oui mais..
jusque quand ?