réponse à céleste
cynthia
light
Messages : 347
Date d'inscription : 21/04/2023
shadow
frappe en plein coeur la verbe tranchante et ses opales emplies de noirceur. n'est définitivement plus là céleste ; prisonnière d'un encéphale qui, en paix, jamais ne la laisse.de ses mots elle piétine son vain espoir, d'ors et déjà perdue dans sa réalité illusoire. main tendue qu'elle envoie sans peine valser, inconsciente du mal qu'elle — lui, se, — fait. mais sur lui, sa colère, la laisser glisser car sait pertinemment le manque de clarté de ses pensées. s'en veut plutôt de ne pas l'avoir vu arriver, de l'avoir cru encore en mesure d'être raisonnée.je bougerais pas d'ici. pas sans toi. murmure s'étouffe sous le chaos musical, disparaît dans l'effervescence face à laquelle il n'est ce soir que spectateur. pourrait aisément l'attraper, la contraindre à s'en aller ; poids plume sur son épaule il lui suffirait la maîtriser pour que cette histoire soit clôturée ; que, chez lui, elle soit un tant soit peu en sécurité.promis je serais plus agréable après un verre ou deux, tu veux bien choisir pour moi ? c'est toi qui a les meilleurs goûts de toute façon. opales mielleuses et doux sourire, la stratégie se veut être à l'opposée. quelque part entrer dans sa nouvelle réalité pour ne pas la braquer, pour mieux se faire entendre, écouter. tout pour ne pas la voir le repousser. l'éloigner de cet inconnu aux intentions qu'il devine mal placées ; de ces hommes qui entrent dans son mirage et ne savent qu'en abuser. puis seul, face à lui, de l'équation le rayer. le faire disparaître même si, sur l'instant, son coeur en serait heurté.puis comme ça, en attendant j'apprends à connaître ton nouvel ami. j'ai pas été correct, mais il a une bonne gueule et il a l'air sympa. hein t'as l'air sympa ? tape faussement amicale s'écrase contre son épaule. joue la comédie, prétend vouloir faire ami-ami. illusion parfaite de vouloir se faire pardonner, de repartir sur le bon pied ; quand au fond tout ce qu'il souhaite c'est de le voir décamper.
cynthia
light
Messages : 347
Date d'inscription : 21/04/2023
shadow
touchée ; dans le mille de cet égo, marionnettiste aux commandes de son corps, par la flatterie se radoucie. la suit, dans son délire, une logique aussi discutable que celle de n'importe quel platiste qui observerait la terre depuis la lune — n'est raison et croyance que les siennes qu'importe ce qu'il advienne. mais sourire se fait sincère quand ses phalanges ébouriffent sa crinière ; parce qu'elle ne le repousse plus, que, dans son monde, sa réalité, il est à nouveau le bienvenue.presque ? t'as carrément un don. tu sais que je demanderais à personne de choisir ce que je bois sauf à toi. replace avec douceur mèche rebelle barrant son visage, l'idée un peu folle d'en chasser de ses traits le chaos de ses pensées. y remettre de l'ordre, la ramener à la réalité. mais n'est pas si aisé de déloger un trouble qu'elle n'est en état de réaliser, encore moins d'accepter. masque la grimace qui menace de déformer ses traits ; dégoût de l'homme à l'identité mystère, vipère.
profite d'un brin d'intimité, que céleste soit sur le bar penchée, l'esprit trop ailleurs pour observer, écouter. opales noires profondément plantées dans celles ensanglantées par l'ivresse, malo le veut se sentir menacé, de ses mots l'esprit embrouillé.écoutes moi bien, tes sales pattes tu vas les foutre ailleurs. tu vas inventer un truc, n'importe quoi, et te barrer d'ici. crois moi que si tu restes tu vas regretter d'avoir ne serait-ce que poser les yeux sur elle. je me ferais un plaisir de rendre tes bijoux de famille aussi éclatés que ta sale gueule, compris ? n'y attend de réponse que la lâcheté de la fuite, mais se retourne petite étoile au coeur débordant de ses lèvres.et le regret, un court instant, de briser ses rêves, s'immisce. un court instant seulement car sait, au fond, qu'il l'en éloigne du vice.une table c'est parfait. t'en dis quoi toi, on se prend une table ? je t'adore déjà. sourcil arqué, défi lancé, intimidation masquée. attention tu pourrais le regretter. mais n'est pas si idiot finalement l'homme qui commence doucement à flancher. de son silence prouve qu'il l'a touché.oh mais pourquoi tu fais cette tête ? pourquoi il fait cette tête, cel, ton... chéri ? fallacieuse est sa sympathie alors que tout son corps hurle son antipathie.
all stuff :: shapes of you :: cynthia, érinye
|
|